L'Histoire de la Capoeira
La Capoeira est un art martial brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. On situe l'origine de ces techniques
en Angola ou au Mozambique, toutes deux colonies portugaises. Une forme très analogue aussi bien dans les gestes que dans les rythmes est d'ailleurs connue et pratiquée dans tout l'Océan Indien sous le nom de Moringue depuis plusieurs siècles.
Etymologiquement, le mot Capoeira, désigne d'abord un type de végétation, proche de la brousse ou d'une clairière : c'est généralement dans ces zones broussailleuses de la Capoeira que les esclaves évadés pouvaient trouver refuge lorsqu'ils étaient poursuivis par leur maître.
La Capoeira est, semble-t-il, apparue entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle au Brésil. Le premier document connu remonte à 1789, à Rio de Janeiro. Elle était alors exclusivement pratiquée par les esclaves noirs. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat et les « joueurs » prennent souvent position en équilibre sur les mains pour effectuer leurs mouvements de jambes.
Longtemps interdite et réprimée, la Capoeira se pratiquait dans la rue, et les « Capoeiristas » causaient des désordres. Dans les années 1930, un maître, Mestre Bimba, a créé la première école (payante), d'abord tolérée, puis autorisée officiellement, à condition de rester entre ses quatre murs. La Capoeira de rue continuait à être réprimée. Son école, tout d'abord appelée "Luta Régional Baiana" avant de prendre le nom de "Capoeira Régional", a connu un grand succès. Par la suite, d'autres maîtres ouvraient aussi les « académies » de Capoeira, avec des succès variables. C'est à partir de ce moment qu'on accola le nom d'"Angola" à la Capoeira pratiquée avant "Mestre Bimba" en hommage aux esclaves majoritairement originaires de ce pays.
Au niveau international, la discipline de la Capoeira est majoritairement organisée en groupes, eux-mêmes composés d'académies et d'écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes, tout en conservant la base culturelle commune de la discipline.
en Angola ou au Mozambique, toutes deux colonies portugaises. Une forme très analogue aussi bien dans les gestes que dans les rythmes est d'ailleurs connue et pratiquée dans tout l'Océan Indien sous le nom de Moringue depuis plusieurs siècles.
Etymologiquement, le mot Capoeira, désigne d'abord un type de végétation, proche de la brousse ou d'une clairière : c'est généralement dans ces zones broussailleuses de la Capoeira que les esclaves évadés pouvaient trouver refuge lorsqu'ils étaient poursuivis par leur maître.
La Capoeira est, semble-t-il, apparue entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle au Brésil. Le premier document connu remonte à 1789, à Rio de Janeiro. Elle était alors exclusivement pratiquée par les esclaves noirs. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat et les « joueurs » prennent souvent position en équilibre sur les mains pour effectuer leurs mouvements de jambes.
Longtemps interdite et réprimée, la Capoeira se pratiquait dans la rue, et les « Capoeiristas » causaient des désordres. Dans les années 1930, un maître, Mestre Bimba, a créé la première école (payante), d'abord tolérée, puis autorisée officiellement, à condition de rester entre ses quatre murs. La Capoeira de rue continuait à être réprimée. Son école, tout d'abord appelée "Luta Régional Baiana" avant de prendre le nom de "Capoeira Régional", a connu un grand succès. Par la suite, d'autres maîtres ouvraient aussi les « académies » de Capoeira, avec des succès variables. C'est à partir de ce moment qu'on accola le nom d'"Angola" à la Capoeira pratiquée avant "Mestre Bimba" en hommage aux esclaves majoritairement originaires de ce pays.
Au niveau international, la discipline de la Capoeira est majoritairement organisée en groupes, eux-mêmes composés d'académies et d'écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes, tout en conservant la base culturelle commune de la discipline.